Le respect de la vie privée d’une personne étant une chose obligation, la législation a mis sur pieds le Règlement Général de Protection de Données encore appelé RGPD. Tous organismes publics ou privés qui traitent des données personnelles doivent se conformer au règlement. Pour se mettre en conformité avec le RGPD, il y a des actions spécifiques à mener, que cet article se donne pour mission de vous révéler.
Composer un répertoire du traitement des données
Se mettre en conformité avec le Règlement Général de Protection de données n’est pas une mince affaire, car il y a toute une procédure à suivre. C’est pourquoi des entreprises telles que 360 Objets ont été créées pour aider toute organisation publique ou privée à se mettre en conformité. Alors, l’une des actions à mener pour mieux se conformer est la composition d’un répertoire de traitement de données.
En effet, afin d’avoir une vision globale du traitement des données personnelles, il est indispensable de disposer d’un répertoire à cet effet. Une entreprise exerçant dans ce sens doit sans doute identifier les activités primordiales liées aux traitements des données. Pour mettre en pratique cela, les leaders en charge du traitement des données ou les sous-traitants doivent s’assurer de concevoir des fiches.
Ces dernières doivent être produites pour chacune des activités enregistrées. Ces fiches doivent contenir certaines informations sur le but poursuivi, les types de données utilisées et des informations concernant les individus qui ont accès aux données. L’information sur le temps de surveillance des données doit aussi figurer sur les fiches.
Procéder au tri des données
Selon le RGPD, aucune entreprise ne peut collecter des données de façon illimitée. Une entreprise doit toujours s’assurer qu’elle ne collecte que les éléments dont elle a besoin. Ce principe s’applique dans la mesure de réduire les données. Dans l’ensemble, la collecte des données ne se fait que suivant certaines conditions. Ainsi, il faut que les données récoltées soient fondamentales à l’activité de l’entreprise. De même, les données traitées ne doivent pas être sensibles.
Enfin, il faut s’assurer que les données ne dépassent pas leur temps de conservation. Le but pour lequel les données sont collectées ou utilisées par une entreprise est désigné par l’expression « fiscalité de traitement ». Personne n’est mieux placé pour le définir que l’entreprise elle-même.
Respecter strictement les droits des personnes
Le principal but du RGPD consiste à assurer la protection sans faille des données des personnes. Cela se justifie par la mise en place de certains droits qui donnent du renfort aux données des personnes. Il s’agit : du droit d’accès, du droit de réplique, le droit pour limiter le traitement des données ainsi que le droit de la portabilité. Le respect strict vis-à-vis des lois du RGPD est l’œuvre des responsables en charge du traitement des données.
Protéger les données personnelles
Prendre des mesures draconiennes pour assurer la protection efficace des données personnelles relève des prérogatives des leaders ayant à charge le traitement des données. Cela sous-entend, la diminution du risque lié aux pertes des données. Parlant de risque, il y a le piratage.
De toute façon, il faut que les mesures de sécurisation respectent le principe de secret qui stipule que seules les personnes autorisées doivent avoir accès aux données. Il y a aussi le principe de droiture qui dit que les données ne doivent en aucun cas être détruites ni changées.
Le principe de la relaxation, qui exige que les données soient accessibles à tout moment, fait également partie de ce processus. Lorsqu’une entreprise est victime de la violation des données, elle a 3 jours pour notifier cela auprès de la CNIL.